Vous venez d’acquérir un terrain en ville et vous êtes en train de réfléchir aux différentes contraintes auxquelles vous devez vous soumettre notamment du point de vue de l’implantation ? Les règles d’urbanisme sont effectivement assez strictes et consulter les documents officiels d’urbanisme vous aidera à y voir plus clair.
Une règlementation stricte sur l’implantation
L’implantation d’une maison ne doit pas relever du hasard. Il existe de nombreuses règles à respecter établies par une règlementation de droit public. Ces normes ont été instaurées sur la base de considérations esthétiques, de salubrité, d’hygiène, de sécurité publique ainsi que de protection de voisinage. Ainsi, avant toute chose, consultez les règles d’urbanisme applicables au sein de votre commune. En principe, elles sont consignées dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou dans le Règlement National d’Urbanisme (RNU). Le PLU a pour vocation notamment de règlementer l’usage des sols sur un territoire et de fixer les normes de planification de l’urbanisme. Le RNU pour sa part est intégré au code de l’urbanisme et encadre l’aspect des constructions, leur desserte, leur localisation, leur volume ou encore leur implantation. À en croire de nombreuses infos sur l’immobilier, toutes ces exigences règlementaires ont pour but de préserver une unité architecturale dans chaque commune et ainsi gagner en cohérence.
Comment implanter la maison ?
Construire en ville signifie que vous allez investir un tissu urbain déjà dense. Dans cette logique de cohérence recherchée par les mairies, l’alignement est une des règles les plus importantes à honorer. La façade doit être placée de façon continue avec celle des autres habitations. Certes, vous constaterez certainement des maisons qui sont placées sans cohérence. Il s’agit sûrement d’habitats anciens. Dans tous les cas, référez-vous au PLU pour savoir si votre maison doit être placée en recul par rapport au trottoir ou devra-t-elle être implantée le long de celui-ci. Généralement en centre-ville, comme les terrains sont étroits, les maisons sont sises en bordure de parcelle pour gagner le plus de place possible. De toute façon, ce genre de configuration est typique des villes. Le tissu rural se distingue plutôt par une implantation en milieu. En périphérie des villes, il est possible de placer la maison en retrait de la voie publique étant donné que les terrains sont plus grands. Cela permet de disposer d’un plus grand jardin de surcroît.
Quelles sont les règles des limites séparatives ?
Des règles de distance ont aussi été imposées par ces plans d’urbanisme dans l’optique non seulement d’offrir un agencement harmonieux des habitats, mais aussi de maintenir l’intimité pour les constructions voisines. En principe, quand on parle des limites séparatives, il existe trois cas de figure : la maison peut être implantée sur les deux limites séparatives, sur une seule ou sinon, sur aucune d’entre elles. Un propriétaire n’est pas tenu d’obtenir l’autorisation du voisinage pour construire en limite séparative s’il a le droit de le faire. Cependant, il est préférable de toujours en informer son voisin pour être sûr que le projet ne lui porte pas préjudice. Un malentendu peut très vite finir devant le tribunal d’instance.
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