Dans un pays qui figure en tête européenne en matière de pression fiscale, le contribuable use de toutes les techniques afin de réduire ses charges fiscales. Dans la gamme des astuces de défiscalisation, la réalisation des travaux dans le logement est la plus prisée. Tour d’horizon de ceux qui feront baisser vos impôts.
Le déficit foncier
Le déficit foncier correspond à un concept flou pour les non-initiés. Par contre, il s’agit d’une notion très importante pour les investisseurs locatifs. En tant que propriétaires de biens immobiliers, ces derniers touchent des revenus locatifs qui sont soumis à l’impôt sur le revenu. On dit qu’il y a « déficit foncier » lorsque les charges immobilières sont plus élevées que les loyers encaissés. Parmi ces charges figurent principalement les travaux de rénovation ou d’entretien. On peut citer aussi les frais d’agence immobilière, les charges relatives à l’exploitation du bien, la taxe foncière, les charges de copropriété, les primes d’assurances ou le remboursement d’un prêt immobilier. Pour aider les investisseurs locatifs, l’Etat autorise à ce qu’ils imputent le déficit foncier sur leur revenu global sans pour autant excéder les 10 700 euros. À noter que l’impôt sur le revenu foncier peut poursuivre sa baisse dans les dix ans. Mais attention, en contrepartie de cet avantage, le déficit foncier révèle quelques risques. Même s’il est avéré, le bien immobilier doit continuer à être loué au moins durant 3 ans. En outre, après les travaux, la taxe appliquée au propriétaire devient très lourde. Compte tenu de ces conditions, si jamais vous avez besoin d’autres conseils sur la défiscalisation ou des détails poussés sur le sujet, n’hésitez pas à consulter Fiscalement.fr ou encore plus simple, faites une simulation gratuite.
Le Crédit d’Impôt pour la Transition énergétique (CITE)
Le Crédit d’Impôt pour la Transition énergétique a été mis en place suivant un constat simple : le parc immobilier français est touché par des défaillances en matière d’isolation. En moyenne, l’étiquette énergétique est de 240 kWhEp/m2.an. Alors que pour un Bâtiment Basse Consommation, elle se situe entre 40 et 75 kWhEp/m2.an. Conséquence : pour gagner en confort thermique, les ménages augmentent le chauffage. Les dépenses énergétiques deviennent alors très élevées. Pour pallier ce phénomène, l’État a décidé de proposer ce crédit d’impôt dans l’optique d’améliorer les performances énergétiques des logements. En réalisant des travaux d’économie d’énergie, en installant des dispositifs de production énergétique verte ou en rénovant l’isolation thermique et acoustique, un particulier peut prétendre à un crédit d’impôt de 30%. Par contre, les célibataires ne doivent pas dépasser le seuil des 8000 euros sur les dépenses en travaux. Ce montant double pour les couples.
Une réduction sur la TVA
Les projets d’amélioration ou de transformation énergétique dans la maison donnent droit à une baisse sur le taux de la TVA. En fonction de certaines conditions, cette diminution va de l’ordre de 5,5% à 10%. Attention, pour jouir de cet avantage, il est impératif de faire appel aux services d’une entreprise spécialisée qui réalisera les travaux. Seuls certains équipements sont aussi pris en compte à l’instar des équipements sanitaires, des matériaux de sécurité, des isolants, des équipements de production énergétique, de climatisation ou encore de chauffage. Il est également nécessaire que les travaux se fassent dans un logement dédié à l’habitation pour être éligibles. Les structures agricoles, les édifices industriels ou les locaux commerciaux ne peuvent pas prétendre à cette aide.
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